mercredi 5 août 2009

Jarek, Genre Plombier Polonais 1/2


Ce midi je suis allé faire un tour dans le parc après avoir déjeuné. En fait, je vais faire un tour dans le parc presque tous les jours, dans l’espoir de me mettre quelque chose dans la main… ou dans la bouche.

Ce midi donc, assis sur un banc ombragé, j’attendais, l’air de rien, avec les yeux qui cherchent de gauche à droite, derrière, devant, puis inversement, qui cherchent de la chair fraîche, comestible et consentante.

Sans trop attendre je vois un mec qui parle au téléphone portable, il est étranger, il parle peut-être polonais ? Ou en tout cas une langue slave. Il a une quarantaine d’année, look franchement viril, petit et trapu, cheveux très courts, visage rond. Il est plutôt bien gaulé, un superbe petit cul bien rond. Il porte un tee-shirt avec une veste et un pantalon en jean. Il a un petit côté prolo, genre plombier polonais, ça me branche à fond.

Je ne semble pas l’intéresser plus que ça, il retourne sur ses pas, sans même me voir. Damned. Toujours au téléphone, il se dirige vers un petit jardin isolé et très arboré. J’attends un peu, car je n’y crois pas trop, puis je le perds du regard pour le retrouver quelques minutes plus tard, toujours dans le jardin. Il n’est plus au téléphone. Je me décide, il ne doit pas être là par hasard.

Problème, je ne suis pas le seul, il y a là deux mecs qui rodent, et qui visiblement sont ici pour la même chose. L’endroit ne permet pas de s’isoler, il faut donc partager et a priori je n’aime pas partager ! Je vais, je viens, je tourne, c’est un jour de chance, l’un des deux mecs se tire. Mon gibier est assis sur une grosse pierre, au centre du jardin. Son visage est juste à hauteur de sexe, mais il ne semble pas être de ceux qui sucent, mais plutôt de ceux qui se font sucer. Je vais, je viens, je tourne… L’autre type est toujours là. Je passe par derrière, l’air de rien - toujours l’air de rien ;-), et je reviens vers lui, coup de bol monstrueux le deuxième type se casse. Nous ne sommes plus que tous les deux dans ce petit jardin protégés par les arbres et les buissons. Il me regarde. Ah ! Enfin, il m’a vu. Je me positionne face à lui, mais à bonne distance. Il fume une cigarette, il me regarde, je mets ma main dans ma poche de pantalon, je me touche en m’arrangeant pour que cela soit très visible.

Touche ! Il réagit positivement. Il jette sa cigarette, comme pour passer aux choses sérieuses. Je me caresse le sexe à travers mon pantalon, il ouvre les jambes et se caresse aussi. Je m’approche, je suis tout près de lui. Je suis très excité, il me touche l’entrejambe. J’ai une envie folle de lui attraper la tête pour la lui presser contre ma braguette, avec sa bouche ouverte sur le tissu de mon pantalon, pour qu’il hume mon sexe. Il se lève, je lui colle la main sur la braguette, il bande. Je suis limite pétage de plomb. Ouah.

Il faut faire gaffe, car quelqu’un peut surgir de n’importe où, un flic, un passant, des mômes… Bref, il faut bien mater partout. Ça se complique, il a l’air bloqué, genre hétéro qui vient jusque-là et qui renonce, comme ça, sans préavis. Ça m’est déjà arrivé ce type de plan foireux. Il me fait comprendre que l’endroit n’est pas sécure, qu’il ne peut rien faire ici. Gna gna gna. Je me dis merde, c’est un plan à la con. Je suis hyper existé et il ne va rien se passer… Je vais devoir me finir à la main dans les chiottes du bureau.

Je lui dis que je connais un endroit bien, d’un mouvement de la tête je lui dis que c’est par là… Il n’y croit pas, sans parler il me fait comprendre qu’il ne veut pas aller là-bas, que ce n’est pas « comme il veut ». Il me gonfle grave, je sens que le plan capote. Puis, il se dirige vers un gros arbre, il se planque derrière, je le suis.

Il a sorti sa queue, ah putain comme elle belle sa queue. Il est à moitié décalotté, il bande un peu mou. Il la tient entre deux doigts, me la faire voir, me demande tacitement d’approuver. Je ne me fais pas prier, sans réfléchir, je me positionne correctement entre les racines de l’arbre et le prends dans ma bouche. Gourmand de la sentir durcir dans ma bouche, frustré de ne pas pouvoir en voir plus et de ne pas pouvoir caresser ses jambes, ses fesses, son corps. Je ne sais plus très bien comment je m’appelle. Je suis en transe. Il bande de plus en plus, je l’astique du mieux que je peux.

Merde ! Nous sommes dérangés, il se retire en me faisant signe que quelqu’un vient. Je suis affamé. Je m’écarte de l’arbre, un nouveau type en tee-shirt rouge se pointe, je ne suis pas sûr qu’il nous ait vus en action, mais de toute façon, il a tout compris.

Putain de merde, le tee-shirt rouge s’assoit sur la grosse pierre. Il a l’intention de rester là le con. Je reviens vers mon ami le Slave, pour lui dire de me suivre, il proteste. Aille ! je vais le perdre. Merde, merde, merde ! J’insiste, en lui disant que c’est bien. Je quitte le jardin en croissant les doigts pour qu’il me suive. Je me retourne, il est quelques mètres derrière. J’accélère, je me retourne régulièrement pour m’assurer qu’il est toujours là. Je flippe grave, il est possible qu’il se lasse à n’importe quel moment et qu’il me plante au milieu du parcours vers des toilettes de ma connaissance. Je sors du parc, il est toujours derrière, je traverse la grande rue, il est toujours derrière… Je suis tout près de l’endroit tranquille, je ralentis, je regarde, il est toujours là. Oui, oui, je sais ce que vous vous dites, mais j’en ai déjà perdu deux comme ça (je vous raconterai plus tard). Je marque un temps d’arrêt, car je suis sur le point de rentrer dans un bâtiment : 1 – il faut qu’il me voit rentrer là, 2 – il ne faut pas qu’il me perde dans le bâtiment. Attention c’est complique là. Ça ne rigole plus. Il ne sait pas où nous allons, il faut qu’il me fasse un minimum confiance…

Il me suit toujours, nous sommes dans le hall de l’immeuble, nous devons traverser la cour puis prendre un escalier qui descend au sous-sol, où sont les toilettes. Je ralentis, il est bien accroché et apparemment il a suffisamment de coffre pour me suivre. Nous descendons l’escalier, les toilettes sont justes sur la gauche, elles sont libres, je rentre lui demande de rentrer vite pour ne pas nous faire remarquer. Il rentre, je ferme le verrou de la porte. Nous sommes seuls.