dimanche 18 octobre 2009

Le Flic Avait un Piercing


C’était un samedi ou un dimanche, cet été, nous avions pris la voiture avec mon mec pour aller déjeuner dans un petit village à une heure de route de chez nous. Il faisait chaud et beau, un temps à commander une bouteille de rosé, avec un peu de chance nous aurions une table en terrasse… Alors que nous étions sur une petite route de campagne, nous tombons sur une voiture arrêtée sur la chaussée. Un accident ? Nous ralentissons. En dépassant la voiture nous apercevons le conducteur et sa passagère, deux petits vieux, rien de grave apparemment, mais le conducteur à l’air sous le choc. Nous décidons de nous arrêter un peu plus loin et de venir à leur rencontre pour leur demander s’ils avaient besoin d’aide.

Il laisse sa femme et ses mômes dans la voiture, puis se dirige vers nous, je le regarde venir, fortement intrigué. Sous le charme même


Je leur demande si tout va bien, la petite vieille était plus calme et m’explique ce qui s’est passé en précisant que son ami n’était pas capable de remplacer la roue tout seul. Je remarque que le pneu de la roue avant est complètement éclaté, même la jante est pliée, il a dû se prendre le rebord du trottoir. Je les rassure en leur expliquant que je prenais tout en main… Alors que je commence à chercher la roue de secours, une autre voiture s’arrête, un homme en descend et enfile un gilet jaune de sécurité. Nettement plus pro que moi, je ne suis même pas sûr d’en avoir un ! Il laisse sa femme et ses mômes dans la voiture, puis se dirige vers nous, je le regarde venir, fortement intrigué. Sous le charme même. Il nous dit bonjour et nous précise qu’il est flic. D’un seul coup, on se sent très en sécurité :-)

Hyper craquant, le flic. Géant avec des grandes paluches, une silhouette genre baraque, un peu à l’étroit dans son pantalon bien chargé, châtain clair en brosse, un petit nez retroussé avec un piercing. Ultra sexe le piercing. Les yeux je ne sais plus, beau, évidement, profond, assurément. Il me fait fantasmer à donfe. En essayant de garder le contrôle, je lui explique ou nous en sommes. Ou plutôt je tente de lui expliquer, car plus je m’adresse à lui, plus mes propos s’emballent, je n’arrive plus bien à trouver mes mots. Mes idées s’entrechoquent, se bousculent, arrivent dans le désordre...

De pincer doucement le bout de sa verge, pour en sortir du suc doux et tiède, que je fais glisser entre mes doigts


Soudain, je suis pris d’une envie farouche – presque irrésistible – de me coller à lui, de lui passer les mains sous sa chemise, de lui toucher les seins à pleines mains, puis la pointe des tetons, le nombril, la peau. En lui laissant une main sur le ventre, de redescendre avec l’autre, de forcer le passage de sa ceinture, de plonger dans son pantalon, dans son slip. À l’aveugle. Sentir le début de la pilosité de son pubis de la pulpe de mes doigts, arriver à la base de sa verge. M’immiscer encore, sans jamais rompre le contact, le long de son sexe au repos, jusqu’au frein de son gland, puis jusqu’au prépuce, enfin de découvrir ses couilles, de les enserrer, de les soupeser, de les entourer de chaleur, de presser légèrement, de palper, d’apprécier leur volume. De deviner la vie de son foutre chaud, aux aguets, sous la peau de ses bourses, dans le duvet de ses poils. De pincer doucement le bout de sa verge, pour en sortir du suc doux et tiède, que je fais glisser entre mes doigts. De le sentir enfin écarter les jambes, s’abandonner à mes caresses, à mes caresses qui ne sont pour l’instant qu’une promesse, juste un préliminaire. Il respire à souffle court et puissant. Il est partout, je suis autour, je le respire dans ma nuque, ou bien sur mon visage, je ne sais pas, je ne sais plus ou je suis, je ne sais plus ou il est, je, nous sommes perdus. Ce type me rend fou.

Nous ne sommes pas seuls, j’ai l’impression d’être transparent, mon mec lit en moi comme dans un livre ouvert. Un trouble intense m’envahit, mes jambes ne répondent plus, ma gorge se rétrécit, l’air ne circule plus vraiment, j’en manque. Je suis saisi de palpitations, de tremblements. Je tente de le cacher, mais je perds tout contrôle… entre mes micro-moments d’absence, il y a sa façon de me regarder en toute conscience, il me regarde me débattre, j’interprète son silence, tout en lui me parle, j’entends… « Viens. »

je perçois une souple moiteur dans mon caleçon, je mouille comme un fou, je me demande si une tache n’apparaît pas à l’endroit de ma braguette


Mouais. Mon mec est là, la femme et les mouflets du flic attendent à dix mètres dans leur voiture, autant dire que rien ne va être possible. Nada. Je me ressaisis un peu, je doute que mes propos n’aient eu aucun sens. Il fait le tour de la voiture et remarque que la roue arrière est aussi à changer, car elle est complètement à plat. Problème, il n’y a qu’une seule roue de secours ! Il prend les choses en mains – j’adore, je le regarde sans rien perdre – il demande au petit vieux si son assurance va prendre en charge un remorquage. C’est alors que retrouvant mes esprits, je perçois une souple moiteur dans mon caleçon, je mouille comme un fou, à tel point que je me demande si une tache sombre, une tache humide n’apparaît pas à l’endroit de ma braguette. Sans oser vérifier, je rougis peut-être un peu.

Le flic est au téléphone avec l’assureur pour « négocier » une dépanneuse, cela semble plus compliqué que prévu. À ce moment, mon mec me rappelle que si nous traînons trop, il va être difficile d’avoir une table au restaurant. N’étant plus vraiment indispensables, nous disons au revoir. La petite vieille nous dit que pour nous remercier de notre aide, ils nous offriront un verre s’ils finissent par arriver au village. Charmante cette petite dame.