vendredi 11 septembre 2009

Un Chauffeur de Bus des Plus Sexy 1/3


Ce soir-là, je tournais depuis deux bonnes heures dans mon bois favori, et rien, absolument rien, nada… Je commençais à en avoir plein les jambes et je pensais bien devoir rentrer bredouille… Quand tout d’un coup, devant moi, là sur le chemin, un type de dos…

Déjà de dos, il présentait plutôt bien l’animal, des cheveux cours blonds, une nuque dégagée, de la chair, de la matière, un beau cul et des épaules de pompiers… Bref, devant moi, c’est une sorte d’armoire à glace, un géant, avec des pieds énormes et une démarche du genre « j’ai des grosses couilles, donc je ne peux marcher comme vous autres ! ». Bon. Je me dis, une démarche pareille, des grands pieds, il a sûrement de grandes mains (vous savez que j’affectionne tout particulièrement les grandes mains), et une grosse b… ça s’annonce plutôt bien…

Je découvre une barbe blonde intégrale, une petite frimousse absolument ra-vis-sante


Je le suis déjà depuis un bon moment, je m’impatiente… Va-t-il me remarquer, ou quoi ? Enfin, il se retourne pour me jeter un coup d’œil. Je découvre une barbe blonde intégrale, une petite frimousse absolument ra-vis-sante, il ressemble un peu à Clovis Cornillac, mais en plus mûr et plus balaise !

Sans attendre, il décide de bifurquer à droite, pour aller s’asseoir sur une souche d’arbre, puis allumer une cigarette… Problèmes ! Primo, à cet endroit rien n’est possible – il est trop près du chemin et secondo, avec sa clope, il veut baiser ou avoir une conversation mondaine ? Je me dis alors que ça se présente mal.

Je passe devant lui, et voulant y croire encore un peu, je prends un autre petit sentier, que je sais plus propice au touche-pipi. Va t-il me suivre ? Hourra, il me suit, mais il prend bien son temps. Ça m’énerve, je ne comprends pas ce qu’il veut, cette affaire manque d’enthousiasme ! Finalement, pour lui mettre un peu la pression, je décide d’accélérer le pas, tout en regardant discrètement derrière moi de temps en temps, pour voir s’il essaie de me rattraper ou pas. Eh bien non, il se laisse distancer le con. Je me dis que c’est bel et bien un plan foireux. Je me résigne à abandonner ce gibier pour reprendre la chasse et en trouver un qui a vraiment envie de tirer un coup.

J’ai droit à un petit regard en coin, mais sinon, il ne semble toujours pas très motivé


Plus tard, alors que je l’avais oublié, nous nous croisons par hasard au détour d’un chemin. J’ai droit à un petit regard en coin, mais sinon, il ne semble toujours pas très motivé. Merde ! Il était pourtant canon ce mec.