jeudi 17 septembre 2009

Un Chauffeur de Bus des Plus Sexy 3/3








Il faisait très très chaud, il était en sueur. Je le mets a l’aise en ouvrant les boutons de sa chemise, oh merveille des merveilles, il a un torse superbe, comme je les aime. Un peu poilu, quelques grains de beautés, des beaux tetons déjà bien redressés et visiblement tout excités, une peau confortable, enrobé juste de ce qu’il faut, confortable je vous dis. Bref un type exceptionnel, une belle pièce… Je le sens un peu fragile, j’aime bien les traces de fragilité, d’humanité, son sourire agit sur moi comme une arme redoutable, je suis sous le charme.

Je lui lèche un téton, sa poitrine est humide de sueur, je mordille


Il me caresse la bite dans mon pantalon, j’ouvre ma braguette pour lui donner accès à mon membre tout mouillé. Tout a l’air bien parti, pourtant très vite je sens qu’il bloque, l’excitation retombe à supposer qu’elle ne soit jamais montée… Il ne décolle pas vraiment, ne veux pas y aller. Je tente de rallumer en lui baisser son slip (aux couleurs de sa compagnie, hasard ?), il est superbe, des jambes un peu musclées, des poils blonds partout. Je lui lèche un téton, sa poitrine est humide de sueur, je mordille, il semble apprécier, je passe à l’autre téton… Mais toujours pas d’étincelle, le feu ne prend décidément pas. Il ne sait pas quoi faire de ses mains, il est un peu paralysé, un peu gauche, je ne le comprends pas. Il ne sait pas donner ? N’a pas envie de jouer ?

Dans une dernière tentative, je me mets à le sucer, je réalise que je n’avais même pas pris la peine de regarder soigneusement sa bite avant de me la mettre en bouche. Aie. Je me dis qu’elle a bon goût, mais c’est un peu craignos, d’autant plus que pour avoir un meilleur contact avec ma langue et ma bouche, il dégage bien son gland en baissant son prépuce.

Après quelques secondes, l’énergie n’est pas toujours là, l’alchimie ne prend pas, je prends conscience qu’il ne se passera rien, je renonce et préfère arrêter là. Je me redresse pour me rhabiller… Il est un peu surpris, mais il sait lui aussi que, nous deux, ça ne va pas marcher ! Il me sourit, je le quitte. Je réaliserai plus tard qu’il voulait peut-être engager une relation un peu différente… Il était peut-être trouble par mon empressement ? Depuis, chaque fois que je vois un bus, je regarde si ce n’est pas lui qui conduit. On ne se refait pas !


Eh bien oui, c’est la vraie vie, parfois ça marche, bien, ou moins bien, ou pas du tout, ou à la folie ! À la lecture de la plupart de mes postes, vous vous dites peut-être que je suis un gros vantard, ou bien qu’il semble hyper facile de trouver un mec à emporter ou à consommer sur place, si on cherche au bon endroit…

Faux ! Tout n’est pas rose pour le gay que je suis… Pour vous dire la vérité, je rentre très souvent bredouille. Parfois, il n’y a personne, personne « tout court », ou personne de consommable… Des laids, des vieux, des sales, des trop jeunes, des biens sous tous rapports, mais absolument pas bandants, etc. Quand il se fait (trop) tard, il faut se résigner, la mort dans l’âme, à rentrer à la maison, en rebroussant chemin.

Sur le moment, c’est toujours difficile à admettre, rentrer maintenant c’est accepter de rentrer bredouille. Immanquablement, je me dis que si je reste encore un peu, si je fais un autre petit tour par là, un dernier, je vais peut-être croiser un superbe mec… Qui sait ? C’est un peu, comme un alcoolique qui se dit « encore un p’tit verre, pour la route », ou le fumeur qui veut finir son paquet, avant d’arrêter. Moi aussi je suis un peu accro, évidemment.

Cependant, le fait qu’il faille parfois, voire souvent, rentrer avant de s’être vidé les couilles, rend finalement la chose encore plus excitante, parce que non prédictible et rare. C’est tellement vrai que ces deux effets (non prédictibilité et rareté) sont utilisés comme technique marketing. Afin d’éviter la saturation du marché pour certains produits, ces produits sont retirés de la vente, avant qu’elle ne s’épuise totalement (ce qui créée une éventuelle frustration chez les acheteurs), et être de nouveau mis sur le marché plus tard et du même coup, relancer (artificiellement) la demande. Par exemple, Disney fait ça très bien avec ses DVD de dessins animés, qui disparaissent des rayons et qui reviennent quelques années plus tard, l’aviez-vous remarqué ?