lundi 14 septembre 2009

Un Chauffeur de Bus des Plus Sexy 2/3






Après avoir fait plusieurs tours de piste, je le retrouve de nouveau, nous sommes chacun sur une des branches d’un chemin en forme d’Y, il arrive sur ma droite, inévitablement nous nous acheminons sur le même chemin, dans la même direction, il lui est impossible de faire demi-tour sans passer pour un rustre… Nous nous suivons à deux mètres l’un de l’autre. Je profite de l’occasion pour le mater en détail. Il porte un pantalon assez habillé, une chemise, pas de cravate, et des chaussures genre écrase-merde, mais élégantes (des chaussures que je pourrais tout à fait porter). Enfin, nous arrivons presque ensemble à la chicane – une sorte de barrière en bois, sensée ne laisser passer que les piétons. Il a une légère avance sur moi, il veut me laisser passer, je lui fais un signe de s’engager en premier. Il me gratifie d’un grand sourire – très beau sourire. Il s’exécute, puis ralenti un peu, je passe devant lui en espérant qu’il va me suivre. Sur ce coup, j’étais un peu trop sûr de moi, il va tout droit, sans me suivre. Mais qu'est-ce qu'il est nul ce type, ce n’est pas croyable.

je le regarde droit dans les yeux et je me passe la main sur le sexe


Je me dis, maintenant ça me gonfle vraiment, je vais lui mettre les points sur les I, je fais demi-tour pour le suivre. Je ne suis pas sûr qu’il m’est vu, je fais du bruit avec mes chaussures, il se décide enfin à se retourner… Il est à environ dix mètres de moi, je le regarde droit dans les yeux et je me passe la main sur le sexe. Il était tard, cette affaire avait trop traîné. Ouf ! Il me comprend et sans tarder, il s’enfonce dans le sous-bois, à l’abri des regards. Enfin ! Je commence à saliver et à savourer par anticipation le merveilleux plan cul qui s’annonce… Je le suis. Il se dirige vers un gros arbre, et se planque derrière.

À ce moment, je me dis flûte, je voulais aller vite, ok, mais en fait ce que je veux, c’est après les civilités d’usage, pouvoir prendre mon temps et notamment déballer moi-même la marchandise. J’aime bien déshabiller les mecs. Que dis-je ? J’adore désaper les mecs ! C'est une sorte de préliminaire... Je contourne l’arbre, et là sans surprise, il était déjà la bite à l’air en train de se l’asticoter. Je ne me démonte pas, je mets la main à la pâte. Un peu gauche, il hésite à me donner le contrôle de son petit bout de chair, pourtant déjà quasiment au garde-à-vous. « Petit bout de chair » en effet, car je m’étais fourvoyé, les apparences avaient été bien trompeuses, je me dis que sa démarche improbable n’était donc pas due à la taille de ses attributs virils. Ses couilles étaient comme vides, beaucoup de peau, toutes rabougries… Étonnant.

Il portait une chemise avec les couleurs et le logo des transports publics de la ville


Néanmoins, je vous rassure, il était vraiment craquant. Et vous savez quoi ? Il portait une chemise avec les couleurs et le logo des transports publics de la ville. Terrible. Combien de fois avais-je fantasmé sur les chauffeurs de bus, en imaginant me trouver seul avec l'un d'entre eux, dans un terminus de ligne désertique. Allongé à même le sol du bus, entre les rangées de sièges… J’avais là, dans les mains, en face de moi un chauffeur de bus, un vrai, une bite et des couilles de chauffeur de bus. Bonheur.